Je les aime. Même les personnages de troisième plan, ou épisodiques. Et je ne voudrais jamais m’en séparer. Alors, selon le principe « ne donne rien à personne », je les tue :-). Comme cela je suis plus tranquille. Qui sait ce qui pourrait leur arriver sans moi.
Dans « Tabor s’en va » (qui est la suite des « 1001 façons de quitter la Moldavie ») le personnage principal des romans, Serafim Botezatu, devient le fondateur d’une nouvelle religion destinée à libérer les moldaves des injustices de ce monde. Pour les Moldaves il devient en quelque sorte ce que le Christ avait été pour tous les déshérités et les humiliés de l’empire Romain.
Dans « Le dernier amour du lieutenant Petrescu » (qui est la préhistoire des « 1001 façons de quitter la Moldavie ») on trouve bien des personnages des « 1001 façons de quitter la Moldavie ».
Je pense qu’en tant qu’artiste c’est dans cette trilogie (« Des1001 façons de quitter la Moldavie », « Tabor s’en va », « Le dernier amour du lieutenant Petrescu ») que je me suis épanoui, et je suis reconnaissant à tous mes personnages de m’avoir accompagné pour la durée de ces trois romans. Comme des vassaux loyaux leur suzerain à la croisade